Série Rue de Paris (Montreuil).
Chaque image reproduit un bout du monde, un coin de rue, l’empreinte de la ville, cet axe rectiligne de Paris à Montreuil. Tout est réel. Toute vision emprunte. La matière pixels transporte peut-être la poussière de nos modes de captation et de communication, mais elle se revendique du régime du voile, qui se dépose et se recompose, tel un souffle continu de révélations et d’opacités.
La taille des images, issue d’une grande plaque métallique de zinc et leur texture évoquent les poses organiques de Carnac ou de Stonehenge, où la minéralité se mêle à la frontalité et à l’étrangeté.
Cet ensemble – aggravant par l’action attaquante de l’aquatinte, l’instabilité- s’impose comme une suite logique dans le parcours de Frédéric Teschner, fait de papiers, de sommes paginées, d’installations, de signes qui se raccordent intrinsèquement aux espaces urbains (Ivry, Montreuil, Gennevilliers, Chelles, Le Havre).
Série imprimée par Yann Owens.
Contre le plafond de verre (pour les femmes).
Sérigraphies dans l'atelier de Yann Owens.